Chronique d’une mort annoncée

Si vous avez du temps à perdre, on vous invite à jeter un œil sur le forum d’en face. Simplement pour rire un peu. Le crétin qui l'anime, désolés mais on ne voit pas comment le qualifier autrement, a quasiment passé toute sa matinée (après sa nuit) à croiser le fer avec un seul invité, plutôt pugnace, sur le fil qu’il nous a consacré. Comme à son habitude pas à visage découvert – il y a longtemps qu’il n’assume plus sa veulerie – mais sous des pseudos multiples et variés. Même un enfant de quatre ans comprendrait ses artifices. La ficelle est tellement grosse qu’il ne doit plus y avoir un seul mixbeateur, y compris parmi ceux qui le soutiennent encore, pour se laisser berner.
Enfermé dans sa camisole, le grand mytho tourne en rond. Et pendant ce temps précieux qu’il perd à s’acharner sur nous, en nous confondant volontairement avec son interlocuteur, il néglige les autres fils. Car il est seul, seul et isolé, pour défendre ce qui constitue toute sa vie : son forum avarié.
Oui notre blog lui fait mal. L’obsède au point qu’il en oublie l’essentiel : vivre et aimer, partager, découvrir, se cultiver, voyager.
Notre blog, ce petit moustique qui le talonne sans cesse, n’arrêtera de le poursuivre que quand il aura rendu les armes, reconnu sa défaite, dédommagé ses victimes, repris le chemin du Canada. Vous croyez qu’on rêve ? Sûrement pas.
Nous savons parfaitement à qui nous avons affaire. Lui, l’ignore totalement. Alors il invente : tantôt nous sommes le fils naturel de Benjamin Lemaire et de Bellissima ou l’enfant caché de Malemort, tantôt un jeune rigolo impubère, tantôt un vieux solitaire. Bref, son cerveau fétide est incapable d’envisager qui le menace réellement. Il est vrai qu’il s’est fait tant d’ennemis !
Le plus drôle, et c’est la vérité la plus absolue (attendez le jour du dénouement), nous (car nous sommes bien plusieurs) n’avons absolument rien à voir, ni de loin, ni de près, avec toutes les caricatures sous lesquelles il a pu nous imaginer.
C’est précisément cette persistance à refuser la simple réalité qui fait la différence entre un mythomane et un homme normal.