jeudi 6 septembre 2007

Portrait d'un mixbeateur

Depuis la création de ce blog, on y a beaucoup parlé de mixbeat, de son administrateur, sans trop entrer dans les détails, de son fonctionnement, là encore d'une façon générale, car la guerre psychologique que nous livrons à ce forum suppose qu'il ignore jusqu'au bout qui est son adversaire et quelles sont ses armes. Pourquoi précipiter les choses ? Nous l'avons déjà écrit ici, la justice est parfois lente, mais inexorable.
Mais il n'y a pas que mixbeat, il y aussi ses utilisateurs. Qu'ils soient invités, membres, visiteurs occasionnels ou assidus, ils sont tous acteurs d'une mauvaise pièce dont ils ignorent, pour la plupart, les drames humains quelle peut provoquer en coulisses.

Qui sait vraiment qui sont les hommes et les femmes qui hantent, à toutes heures du jour et de la nuit, ce forum ? Pour en avoir une petite idée, nous avons longuement enquêté sur le sujet. Peut-être en ferons nous un ouvrage un jour. Pourquoi pas ?

Le garçon dont nous allons faire le portrait se reconnaîtra. Nous l'appellerons, au hasard, Thomas, car il ne nous appartient pas de dévoiler son identité.

Thomas a eu trente-cinq ans au printemps dernier. Très cultivé, ayant reçu une bonne éducation, il est l’aîné d'une famille bourgeoise parisienne, quatre frères et une sœur, sans affection particulière pour les siens, sinon peut-être pour sa grand-mère, qui l'a élevé et qui est décédée quand il avait vingt-cinq ans.
Sorte de James Dean du XXIe siècle, Thomas est à la fois brillant et destructeur. Il multiplie les liaisons, sans s'attacher vraiment. Laissant à ses maîtresses l'illusion que chacune d'entre elles est la seule à compter dans sa vie.
Il joue de sa séduction, avec son allure sportive – 1,82m – ses yeux bleus, ses cheveux châtains, son grand tatouage qui lui couvre toute l'épaule, son sourire éternel. Pourtant, une sorte de mélancolie semble l'habiter. Toujours prêt à voyager et à découvrir le monde, Il disparaît parfois pendant plusieurs semaines, avant de regagner Paris. Il a fait divers métiers, a occupé des responsabilités importantes dans une grande agence de publicité (a démissionné fin 2002) puis s'est lancé dans la photo de mode, en free-lance. Disposant de très hauts revenus, il a dépensé sans compter, sortant beaucoup mais de façon discrète. A cette époque, son seul luxe un peu ostentatoire était les voitures anglaises, surtout les Lotus, qu'il changeait régulièrement.

Moralement, Thomas a beaucoup évolué ses dernières années, il est devenu plus ténébreux, semble rongé par d'étranges angoisses. Même s'il fait encore beaucoup de sport, il passe ses nuits aux quatre coins de Paris, sans jamais se fixer de limites, faisant tout avec excès. Alternant journées de déprime et soirées agitées. A quand remonte son addiction pour la cocaïne ? À un séjour à Miami, quand il avait vingt-deux ans. Est-ce ses amis, peu fréquentables, originaires d'Amérique centrale ou des Antilles, qui l'ont encouragé dans cette pratique ? Depuis, Thomas est devenu lui-même un dealer occasionnel, fournissant les habitués d'une boîte de nuit parisienne. Après avoir quitté son appartement de la rue de Buci pour s'installer chez un ami, avenue Mozart, il n'est plus domicilié officiellement en France. Il est vrai qu'il a subi un redressement fiscal très important, il y a trois ans.

Aujourd'hui, il travaille de moins en moins dans la photo, passe beaucoup de temps sur internet (sur Mixbeat notamment). Il téléphone souvent à Carl pour lui raconter des histoires, le voit parfois. Contrairement à la plupart des autres mixbeateurs, Thomas ne ment jamais dans ses messages. Il est tout, sauf un mythomane. Le reste du temps, il loue des voiliers avec ses amis pour faire des croisières. Il est d'ailleurs devenu un assez bon navigateur.


4 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est très interessant ce portrait. Il y en aura d'autres ?

Anonyme a dit…

Bizarre, quand on tapait "mixbeat" ou "anti mixbeat" vous apparaissiez en 3 ou 4 ème position
maintenant impossible de vous trouver si on ne met pas 4 ou 5 mots clefs, et encore, faut bien les choisir !

Anonyme a dit…

Ce portrait est si pr�cis qu'il parait �tre sorti tout droit d'un dossier de police (les "stups" peut-�tre ?)

Anonyme a dit…

Je me demande qui ça peut etre...